La valorisation foncière d’une collectivité permet de faire d’un bien mobilier ou immobilier, public comme privé, un patrimoine. Elle consiste à trouver une perspective adéquate pour remanier les instabilités territoriales pour une succession durable. Sylvain Giudicelli de Up Investissement explique comment comprendre la valorisation foncière.
La valorisation foncière des collectivités : en quoi consiste-t-elle réellement ?
Quelle que soit sa nature, tout patrimoine est sous une gouvernance étatique ou communautaire. L’une ou l’autre œuvre pour la sauvegarde du bien. « C’est en effet le premier but de la valorisation foncière d’une collectivité » explique Sylvain Giudicelli de Up Investissement. Elle permet de profiter le mieux possible d’un actif sans pour autant compromettre la génération à venir. Il revient donc au gestionnaire d’analyser les flux du patrimoine.
Pour ce faire, des stratégies d’accroissement et d’amélioration sont donc mises en place. Celles-ci, si adaptées, serviront d’outils de financement de la propriété en vue d’une synergie entre le bien et son environnement. Par moments, selon sa croissance et son apport à la communauté, des solutions d’aménagement ou d’innovation peuvent être également mises en place. Elles permettront alors de corriger les déséquilibres de la fortune pour ainsi se rapprocher de l’objectif premier.
Quels sont les domaines concernés par la valorisation foncière des collectivités ?
En matière de valorisation foncière, tous les ordres sont impliqués.
L’agriculture
Si ce domaine est mêlé, c’est parce que la grande partie des biens immobiliers est consacrée au développement agricole. Une autre partie est affectée à l’exploitation forestière. Ses propriétés présentent une productivité élevée ainsi que des contraintes de gestion non négligeables.
Le transport
Les infrastructures de transport sont des plus importantes qui assurent la communication entre les différentes régions. Elles forment un grand réseau d’échanges interterritoriaux. Le développement et la synchronisation des secteurs primaires, secondaires et tertiaires sont ainsi favorisés.
Le loisir
Le bien-être de la masse est aussi prisé dans la valorisation foncière collective. En effet, la création et l’amélioration des parcs et lieux de détentes assurent le divertissement de la population. On peut aussi y compter la protection des espaces balnéaires et des réserves naturelles.
À quel prix une valorisation foncière ?
De la production à la transformation, les domaines d’activité n’ont pas besoin d’une politique de conservation territoriale, sauf pour accroître leur rentabilité. Cependant, les sous-secteurs risquent de craquer quand on pense long terme sans aucune stratégie de conservation. Cela provoquera alors un choc dans toute la chaîne et un KO dans les usines tertiaires tel un effet domino. Mieux, les conséquences peuvent être écologiques. Prenons par exemple, les industries forestières.
Sans aucune loi pour régir et surveiller les différentes activités, elles peuvent s’adonner à une exploitation abusive des ressources. Comme conséquence, on aura l’absence de protection de la couche d’ozone et le réchauffement climatique. La production agricole sera alors très défavorisée, sans oublier la population qui sera sujette des catastrophes. Tout doucement, on assistera à l’effondrement de la société sur toutes ses échelles.
Pour Sylvain Giudicelli, la valorisation foncière des collectivités est indispensable pour restituer le patrimoine humain sur le long terme. Il faut bien tirer profit des richesses mais, tout en les conservant sur plusieurs générations. Tel est le pari d’une valorisation foncière des collectivités. L’État ou tout organisme habileté peut prendre en charge sa gestion. Le but est de mettre en place des stratégies pour corriger les déséquilibres pour un développement durable.